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BUJU BANTON
(Reggae)
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de Buju Banton
Biographie de Buju Banton
Forte tête jamaïcaine et talentueux représentant du dancehall made in JA, Buju Banton pratique un ragga enjoué et mélodieux, imprégné des traditions reggae roots et métissé de l énergie dancehall. Le jeune deejay (il débute à l'âge de 12 ans) délivre alternativement rythmes rappés aux textes crus, incantations chorales d'essence africaine, chants a-capella et bonnes vibrations rastafaris.
Le jeune Mark Anthony Myrie voit le jour, dans un quartier pauvre de Kingston, petit dernier d'une famille nombreuses (15 enfants). Descendant des Maroons (fiers défenseurs de la liberté jamaïcaine face à l'oppression britannique), le jeune Buju (terme affectif), profondément marqué par Burro Banton, montre rapidement ses prédispositions musicales et sa fascination pour les sound-systems.
Ses débuts sont houleux, il prône le nihilisme, la violence (« Boom Boom Bye bye ») et balance des textes âpres et provocateurs, particulièrement portés sur le sexe (« Love Me Browning »). Son premier album « Mr Mention » (93) explose toutes les ventes. Signe de maturité ou résultat de sa conversion au rastafarisme, Buju subit une profonde transformation et s'oriente vers un message plus spirituel, porteur d'amour et sensé éduquer la jeunesse (« Willy don't be silly »). Son deuxième album « Voices of Jamaïca » connaît un succès international. Le jeune Buju accélère ses productions, accumule les hits, travaille avec les plus grands producteurs de l'île. Il enchaîne les albums : « Til Shiloh » (un des 100 meilleurs albums de reggae au monde), en 95, puis « Inna Heights » en 97, avant de lâcher « Unchained Spirit », en 99, qui offre un exceptionnel panel des genres visités par le-dit Banton. En quelques années, le jeune deejay prometteur est devenu un chanteur confirmé inventif, un producteur visionnaire ainsi qu'un entrepreneur avisé qui gère intelligemment son business (Gargamel Productions et Aksoum Recording Studio).
Un artiste attachant, plein d'énergie qui distille un ragga inspiré et hautement spirituel. Sur scène, il alterne titres hardcore, morceaux dancehall, hits incontournables et même mélopées en hébreu (« 23rd Psalm »). Il danse et saute autant qu'il chante et tchatche. Dubitatif et expectatif au début, le spectateur se laisse facilement subjuguer par ses rythmiques jouissives et l'énergie positive que dégage le jeune (il fêtera ses 30 ans en 2003 !) Jamaïcain. Excellente surprise !
Liste des albums de Buju Banton
Avis sur Buju Banton
tous les artistes jamaicains voient leur biographie entachée par cette fameuse polémique sur l'homophobie mais si vous etes contre ne l'écoutez pas et puis c'est tout et par définition on ne peut fixer de limite à la liberté d'expression.Pour moi la recrudescence de l'homosexualité est un signe de la fin du monde vous trouverez peut etre extrémiste car c'est ce que les médias inculquent à l'inconscient collectif mais si c'était vrai...
Je me demande meme si en disant ce que je pense je ne vais pas etre censuré au nom de la cause homosexuelle je trouve cette situation extrèmement grave.
Le 08/02/2005 - elysee montmartre.
je suis du sud , je me deplace pour tout ces concerts, il donne tout ce qu il a.......le concert ete terrible, comme les autres d ailleur, si il passe pres de chez vous , allez y ........n hesiter pas..en tout cas moi jy serai et devant la scene pour prendre tout les meilleurs moments.......buju voila plus de 14ans que je tecoute et tu montes , monte , monte......
a bientot pour la prochaine scene!!!!!
jahnice
Le 13/09/2004 - paris.
On s\'attend en général a un peu plus de tolerance de la part d\'un chanteur issu d\'un peuple noir.
Plusieurs villes de France vont accueillir l\'artiste jamaïcain Buju Banton pour une série de concerts. Ce chanteur de reggae n\'hésite pas dans certains de ses textes à promouvoir la haine des homosexuels. SOS homophobie demande que les chansons concernées ne soient pas interprétées durant ces concerts, et s\'insurge contre le fait que de tels propos puissent encore librement être tenus dans notre pays. Ces paroles rappellent que des homosexuels femmes et hommes sont quotidiennement victimes de propos ou d\'actes homophobes, et montrent l\'urgence du vote d\'une loi pénalisant l\'incitation à la haine homophobe, maintes fois promise par le gouvernement.
Ce chanteur de reggae jamaïcain, qualifié sur le site Infoconcert.com de « jeune deejay, bourré de talent », s\'autorise dans sa chanson Boom Bye Bye à appeler à la haine et à l\'agression physique des homosexuels. Il ne nous semble pas acceptable que de tels paroles puissent encore être publiquement tenues dans notre pays. Nous demandons aux directeurs des salles accueillant ce chanteur d\'interdire l\'interprétation des chansons concernées voire d\'annuler ses concerts, et au gouvernement de faire voter de toute urgence la loi de lutte contre l\'homophobie que nous attendons depuis trop longtemps. S\'il va de soi que nous sommes très attachés au respect de la liberté d\'expression, nous ne pouvons considérer que l\'appel à la haine ou à la violence puisse constituer une liberté. Face à l\'homophobie, comme face à toutes les autres manifestations de rejet, il n\'y a aucune compromission possible.
