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Biographie de The Greatest Liar

All we need is love - and a cell phone. On n'écrit plus à la personne aimée, sinon des brassées de textos souvent maladroits et parfois dangereux ou, si on travaille dans le business de la musique, les sempiternelles bluettes qui finissent piteusement en sonneries aigrelettes.
Il n'est pas donné d'écrire, de composer et d'enregistrer un album entier de chansons consacrées à l'histoire d'amour (voire aux histoires d'amour) en cours, ou à l'histoire qui vient de s'achever, ou qu'on espèrerait voir naître et ne jamais pourrir, ou qui n'arrivera pas - une collection bourrée de secrets, déclarations, révélations, et qui, pour n'être à priori destinée qu'à un unique coeur, n'en touche pas moins des milliers d'autres.
De ces albums de rock qui font de chaque sérénade un chapitre de roman, le « Love Stinks » du J.Geils band est peut-être le plus désabusé et vindicatif; « Pet Sounds » des Beach Boys le plus symphonique et délicat; « 16 Lovers Lane » des Go-Betweens le plus pop et poignant; « Loveless » de My Bloody Valentine le plus éthéré et bruyant; « Double Fantasy » de John Lennon le plus apaisé; « Tunnel of Love » de Bruce Springsteen le plus douloureux; etc.
En tout cas, tous ces LP ont du style, ce mystère qui signale l'artiste véritable.
Avec une constance et un panache dignes d'un Paul Weller, The Greatest Liar (le songwriter expérimenté derrière le projet ou le power trio qu'il mène) creuse le sillon de l'adolescence jamais résolue et de ses emballements variés, violents parfois jusqu'à vouloir casser des gueules pour apaiser les tourments de la passion.
The Greatest Liar a pour ça les armes dont on dispose quand on a passé le plus clair de son temps à écouter et déchiffrer The Jam, The Clash, Elvis Costello, Graham Parker, McCartney et le Mersey Beat, jusqu'à The Only Ones et même Cheap Trick pourquoi pas? Guitares, basse, batterie et surtout des mélodies à tout bout de champ : in quintessence, chantait Squeeze en son temps.
On trouvera donc dans ce disque de Greatest Liar, en 35 minutes bien sonnées, format 33T!, de nerveuses exhortations, des ballades à la mode de Liverpool, des choeurs féminins subtils et les ponctuations d'un kop bien masculin, une machine bien huilée : ce bassiste sobre et efficace échappé de Dionysos, le batteur volubile, précis et inventif des Dodoz, la voix et les accents cinglants de ce fieffé menteur qui nous fait penser au Lélio de Goldoni ou à une version moderne d'un personnage de Stendhal, quelqu'un comme Lucien Leuwen. Mais c'est sous le patronage d'un ancien coiffeur devenu auteur dramatique et écrivain, le liverpudlien Willy Russell, que la collection est placée, avec son personnage du roman The Wrong Boy, un prolo décalé qui reconte sa vie d'errance dans des lettres à son idole... le grand Morrissey. Drôle et chaleureux, triste et poignant, jamais mièvre et défait.
Comme The Greatest Liar!
Greg Lamazères, sept 2011

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