SEIJI OZAWA
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de Seiji Ozawa
Biographie de Seiji Ozawa
Au cours de ces dernières années, il a imposé dans le monde entier la Turangalîla-Symphonie de Messiaen, compositeur dont il a créé l'opéra Saint François d'Assise au Palais Garnier (1983).
En 1984, il fonde l'Orchestre International Saito Kinen qui réunit chaque été au Japon les principaux instrumentistes nippons appartenant aux orchestres occidentaux. En 1992, se déroule pour la première fois, autour de cet orchestre, le Festival de Saito dans la ville de Matsumoto, dans les montagnes japonaises.
Outre ses nombreux enregistrements avec l'Orchestre Symphonique de Boston, Seiji Ozawa a également enregistré avec l'Orchestre Philharmonique de Berlin, l'Orchestre Philharmonique de Vienne, l'Orchestre Philharmonique de Londres, le Philharmonia de Londres, l'Orchestre Symphonique de Chicago, l'Orchestre National de France, l'Orchestre de Paris...Parmi ses enregistrements lyriques il y a Carmen de Bizet, Salomé de Strauss et Oedipus Rex de Stravinski, tous trois avec Jessye Norman, la Dame de Pique de Tchaikovski avec Mirella Freni, Elektra de Strauss avec Hildegard Behrens et les Contes d'Hoffmann d'Offenbach avec Placido Domingo et Edita Gruberova.
Liste des albums de Seiji Ozawa
Avis sur Seiji Ozawa
J'étais à l'hôpital. Le docteur m'avait autorisé à gardé mon ordinateur portable. Pour la première fois, j'ai vu évoluer un orchestre, à 58 ans ! Jusqu'à présent, je n'avais que consommer des CD. Passionné par George Gerschwin, j'ai trouvé une retransmission de Rapsody In Blue, dirigé par Seiji Ozawa, que je connaissais déjà par ailleurs.
Il est arrivé sur une scène improvisé en plein air, dans une clairière, où se trouvaient sans doute 10, 20 000 auditeurs, allongés dans l'herbe.
Seiji Ozawa accompagnait alors le pianiste, aveugle, ainsi que le batteur et le violoncelliste. Tous trois de couleurs. Derrière, un orchestre.
Quel humilité le Maître a eu, en invitant la clarinette à commencer le concert. Quand le pianiste évoluait sur son clavier, avec une interprétation jazzy, Seiji était en retrait, les bras croisés, écoutant, et surtout, laissant la nouvelle génération s'exprimer.
Ce fut un tonnerre d'applaudissements dans cette clairière.
Un grand moment, que seuls les génies, parvenus aux sommets de leur talents, sont en mesure de nous partager, avec tout le respect dû aux jeunes virtuoses.
J'ai hâte de le voir sur scène. Bonne soirée