JESSE MALIN

Concerts de Jesse Malin

Biographie de Jesse Malin

Après une carrière conséquente entre punk et hardcore (D Generation, Clowns For Progress, Bellvue), des premières parties pour les Counting Crows ou Moonie Suzuki et une apparition dans le Bringing Out The Dead de Martin Scorsese, Jesse Malin sort un premier album solo déjà couvert de louanges par la presse américaine. Produit par l'incontournable Ryan Adams, « The Fine Art Of Self-Destruction » ravive avec force un rock urbain énergique et généreux, dont certaines des consonances les plus typiquement new-yorkaises vont jusqu'à réveiller le souvenir du jeune Bruce Springsteen. Déjà complice de Malin sur son précédent projet, Ryan Adams ne mâche d'ailleurs pas ses mots lorsqu'il parle des nouveaux morceaux de ce songwriter venu du punk-rock : "Les chansons de Jesse Malin sont si bonnes que c'en est dérangeant." Jaloux, l'auteur de "New York, New York" ? Peut-être. D'autant plus qu'il n'est pas le seul à avoir remarqué que le rock humble et généreux, racontant souvent les destins brisés, les héros anonymes et la rage de survivre dans la masse de la mégalopole n'est pas sans rappeler les premières embardées du E. Street Band au milieu des années 70. Enregistré en six jours, « The Fine Art Of Self-Destruction » se présente comme un concentré de rock américain classique, réunissant Springsteen et les Replacements sous une même bannière, comme s'il s'agissait avant tout de revenir aux vraies valeurs d'un rock urbain jusque-là englouti sous les assauts successifs du punk. Mais, au-delà de son classicisme forcené, cet album s'affirme surtout comme un excellent disque de rock qui offre une vue imprenable sur l'un des plus sérieux espoirs du rock américain actuel.

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