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LIVE REPORT / Revivez le concert de Carl Barat & The Jackals à La Maroquinerie
05/03/2015

LIVE REPORT / Revivez le concert de Carl Barat & The Jackals à La Maroquinerie

Carl Barat & The Jackals détruisent La Maroquinerie

 

C'est le jeune groupe Anglais Trempolene qui ouvre la soirée du 5 Mars 2015 à La Maroquinerie à Paris. Pendant près de vingt minutes, le jeune chanteur était littéralement esseulé sur scène à nous sortir tant bien que mal ses compositions mélancoliques mêlées à quelques jolies douces reprises de groupes comme Oasis. C'était en attendant son batteur et son bassiste, qui devaient fêter le début de soirée Parisienne en coulisse avec la star de la soirée ... Une fois les trois réunis sur scène, c'est un rock décoiffant et énergique qui nous enchante les tympans ! Trempolene est à suivre de très près, car avec une voix très British et une énergie plus que débordante, ils collent parfaitement à l'univers Rock mené par les Libertines.

 

Transition toute faite, ce soir tout le monde attend l'un des fameux chanteurs des Libertines, Carl Barat, accompagné des Jackals. On l'avait quitté au Zénith au mois de Septembre après un concert qui s'était terminé avec une batterie ruinée et beaucoup de litres d'alcool ingurgités. Changement de décor, désormais on attend tous de voir ce que va donner Barat sans son complice Doherty.


Une complicité qui prend tout son sens.


Chapeau et veste en cuir, à 36 ans, Carl Barat n'a pas changé. Le concert démarre sur les chapeaux de roues, avec un volume sonore poussé (très) haut, La Maroquinerie ne pouvait qu'être dans l'ambiance. On ressent une sensation étrange au moment d'entendre une musique qui déchaine les foules dans une petite salle si intimiste. Mais au début, rien n'est intimiste. Les premières chansons s'enchainent sans pauses. Barat s'excite sur ses cordes, et monopolise toute l'attention du public. Il ne prend pas le temps pour s'adresser à ses fans, venus en masse, et hurle dans son micro. Il n'a pas vraiment changé. On le voit se déplacer d'un bout à l'autre de la scène. Le chapeau et la veste ne mettront pas longtemps avant de valser en coulisse.

. Le concert prend une allure impressionnante. Aucune pause, un petit remerciement de temps en temps et on repart. Sur scène, on sent une vraie complicité entre les Jackals et Barat. Ils n'hésitent pas à reprendre des titres de son groupe formateur, The Libertines avec « Death On The Stairs ». Une reprise copie conforme à l'originale qui ne peut faire que des heureux. On sent qu'il a beaucoup à nous montrer.

Après 35 minutes seulement de concert, les Jackals laissent leur place à Barat en solo pour deux chansons qui lui permettront de se livrer un peu plus à son public. Muni de son acoustique, il reprend des titres comme « Ballad of Grimaldi » de son compère Pete Doherty, ou encore sa propre composition « France ». On doit vous avouer qu'on le sent un peu éméché. Les Jackals reviennent et c'est reparti. Les premiers rangs sont surexcités. La reprise des Dirty Pretty Things n'arrangera rien. Ils reviendront pour un rappel qui se terminera comme au Zénith, en destruction totale. La batterie finit en morceau. Ça doit être l'effet « I Get Along » !

 

Des accolades, des sourires, des clins d'œil, Barat et Les Jackals ne forment qu'un seul et même groupe. Une complicité qui lui permet de reprendre sans scrupules des titres de ses deux autres bands, pour réussir un mix parfait qui donne un concert réussi. On ressort de la salle avec des acouphènes, mais on en redemande !

 

Maxime Fremy
Reportconcert.fr

 

 

Set List : Victory Gin ; A Storm Is Coming ; Summer In The Trenches ; Gin & Milk ; We Want More ; Death On The Stairs (The Libertines Cover) ; March Of The Idle ; Run With The Boys ; Deadwood ; Glory Days ; Ballad Of Grimaldi (Barat Solo) ; France (Barat Solo) ; Begining To See ; Let it Rain ; Bang Bang You're Dead (Dirty Pretty Things Cover) ; War Of The Roses.
Encore : The Gears ; I Get Along (The Libertines Cover).

 

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