TOMUYA ENDO

Biographie de Tomuya Endo

TOMUYA fait partie de la diaspora du japonisme « cool ». Chanteur et auteur, il a beaucoup voyagé et s'est nourri de multiples influences. Parmi celles-ci trône la chanson française. Comme Joséphine, il a deux amours : son pays... et Paris. Ancien élève des Beaux-arts de Tokyo, il a étudié le Nô et le Haiku. Tomuya débute dans le théâtre d'avant-garde à la fin des Sixties puis aborde la musique dans un groupe avec Ryuichi Sakamoto. A Tokyo, il se produit au Ginpari où il découvre Brel, Brassens, Ferré, et gagne un concours avec une chanson de Polnareff. Dans les années 70, il adapte les chansons de Brigitte Fontaine et réalise son voyage initiatique à Paris. De retour au Japon, c'est en 1982 que TOMUYA rencontre le succès avec son premier album aux accents funky, La nuit de l'errance (Warner). Plus tard, il monte des revues en plusieurs langues, se lance dans la mise en scène, dans la production d'artistes, et anime même une émission TV japonaise sur Paris où il fait découvrir à ses concitoyens les spectacles du Paradis Latin... En 1992, il apprend la langue de Molière et crée au Limonaire son premier spectacle mêlant standards et chansons originales, avec sa première composition en français, le Fleuve de la jeunesse. Puis en 1996, TOMUYA est repéré par Angelo Badalamenti, compositeur complice du cinéaste David Lynch. Il part à New York enregistrer avec lui l'album Ruby Dragonflies, sur les paroles de Boris Bergman. C'est ce répertoire qu'il présente aux Bouffes du Nord à Paris en 1998. Cinéphile, collectionneur, il se produit de nouveau à Paris puis à Tokyo en 1999, sur le thème des Chansons de cinéma. En 2001, les jazzmen Francis Lockwood et Jean-Philippe Viret l'accompagnent dans des clubs où il offre ses versions japonaises du Poinçonneur des Lilas et autres Jazz et Java, puis revisite Boris Vian dans Je bois, Legrand et Dréjac dans L'Eté 42. Puis vient la rencontre avec Eric Dufaure, ancien DG des éditions EMI et fondateur du label Beluga et habitué des projets sans frontière entre les genres, les âges ni les cultures (Pascal of Bollywood, Irma la Douce (Savary), Lio chante Prévert, Iris de Decouflé, Une Etoile et moi avec Isabelle Georges...). Il lui présente Michel Taïeb, guitariste et arrangeur. Ensemble ils mettent au point Un Japonais à Paris, hommage d'un chanteur japonais à la culture française et l'expression de son « syndrome de Paris » à lui : une passion pour laville, ses habitants et ses musique, imprégnéed'une douce mélancolie nippone. Parce que « tousen ce monde nous marchons sur le toit de l'enfer etregardons les fleurs » (Bashô), TOMUYA a opté pour un métissage de l'universel à la française. Enregistré aux Studios de la Seine, l'album revisiteplusieurs standards de la chanson françaises dans toutes ses nuances, jazz, pop, rap, rock, reggae, world. On navigue de Gainsbourg (Le poinçonneur, Les p'tits papiers) à Montand (La Bicyclette de Barouh et Lai) via Nougaro (Le Jazz et la Java), Polnareff (Love me, please love me), Joe Dassin (Les Champs-Elysées), Juliette Gréco (Il n'y a plus d'après de Béart), Michel Legrand (Nous voyageons), Django Reinhardt (Nuages), Chagrin d'Amour (Chacun fait) et Trenet (Que reste-t-il de nos amours ?).

Avis sur Tomuya Endo

Concerts passés de Tomuya Endo