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Thierry Maurin débute l'étude de la musique à 7 ans. Il a la chance de rencontrer immédiatement des professeurs de violon exceptionnels, Claude de Meyer au conservatoire de Clamart et ensuite Maurice Moulin, assistant de Gérard Poulet au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, établissement qu'il intègre dans la classe de Gérard Jarry pour le violon, Jacques Parrenin et Michel Strauss pour la musique de chambre.

Il débute sa carrière comme violon solo de l'Orchestre de chambre Harmonia Nova, et joue à ce titre les concertos de Bach, Vivaldi, dont notamment "Les quatre saisons", la "Symphonie Concertante" pour violon et alto de Mozart ou encore le "Grand Duo Concertant" pour violon et contrebasse de Bottesini. Il intègre ensuite les rangs de l'Orchestre Symphonique Français où il côtoie des personnalités telles que Jean Pierre Wallez, Patrice Fontanarosa, Jean-Pierre Rampal, Aldo Ciccolini, Ivo Pogorelic, Brigitte Engerer, Alexis Weissenberg ou encore Frédéric Lodéon.

Attiré par l'enseignement il obtient le diplôme national et devient professeur au Conservatoire à Rayonnement Régional de Douai pendant 10 ans. Trois de ses élèves intégreront le Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris et 5 le Conservatoire Royal de Bruxelles. Depuis 40 ans Thierry Maurin se produit régulièrement en musique de chambre. Il a été le violoniste du trio à cordes Intermezzo -divertimento de Mozart, trios de Schubert, Beethoven, Dohnanyi, Roussel et Jean Françaix- et second violon des quatuors Bacewicz et Canopée avec lesquels il a joué le répertoire classique. Son goût profond pour la sonate violon piano l'a amené à donner en public les pages les plus célèbres des compositeurs allemands ou français mais aussi les chefs d'oeuvres moins joués comme les sonates de Busoni, Bartok, Schostakovitch, Prokofiev, Respighi ou aussi Copland. Thierry Maurin a joué avec l'orchestre Sinfonietta les concertos de Beethoven, Brahms et Prokofiev. Il a donné avec l'orchestre Divertimento le triple concerto de Beethoven dans la grande salle de la radio d'Alger.

Enfin Thierry Maurin n'hésite pas à se produire en récital de violon seul, notamment dans les fantaisies de Telemann, les sonates et partitas de Bach et des pièces de virtuosité telles que la 6ème sonate d' Ysaÿe, Paganiniana de Nathan Milstein ou encore les variations sur un thème populaire irlandais "La dernière rose de l'été" de Ernst, un des summums de la difficulté technique du violon.