EMMA ISABELLA

Sa patrie, la Suède, est connue pour sa position progressive sur l'égalité des sexes et l'atmosphère remplie de testostérone de la scène musicale berlinoise avait besoin d'un coup de pouce doux mais ferme. C'est ainsi que ce qui a commencé comme un simple passe-temps est devenu une vie de sélection de pistes et de curation d'événements.

Mois après mois, sa collection de disques ne cesse de croître, allant du disco et du boogie aux lignes de synthés des années 80, post-punk, darkwave, électro et même ésotérique - un style qu'elle décrit parfois de manière ludique comme Wicca-jazz - tissant des fils et racontant histoires, trouver un sens à travers les âges et les sons les plus cachés. Elle a diffusé ces histoires sur les vagues de Rinse France ou du Mellotron, mais ce qu'elle aime avant tout, c'est de les faire résonner sur les dancefloors de Berlin et d'Europe. Des platines à environ //: blank aux clubs de Copenhague, et de Bucarest à Renate, le bar est haut, et chaque set démontre un sens aigu de la foule et un goût varié mais cohérent en musique.

Dernièrement, Emma Isabella a également commencé à organiser des événements et à réserver des DJ qui correspondent à sa gamme éclectique et de bon goût, comme Louise Chen, la fondatrice parisienne de Girls Girls Girls, ou l'hôte basée à Londres, Ruby Kwasiba Savage. Ces événements font partie d'une série au Sameheads Berlin, Dear Dancers Disco Club, et présentent des DJ qui identifient les femmes: un clin d'œil à la façon dont tout a commencé.

- mots de Diane Mironesco