CONTES DE GRAND'MERE (Ton That Tiet / Tam Quy)
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Biographie de Contes De Grand'mere (ton That Tiet / Tam Quy)
« Histoire de Giong », « Tirer sur la lune », « En route vers le ciel », trois contes traditionnels du Viet Nam recueillis et traduits par Tâm Qùy à partir desquels le compositeur a écrit une pièce pour récitant(e), violon, guitare et percussion où l'on retrouve son style caractéristique fait de ce subtil mélange d'une écriture résolument contemporaine alliée à des réminiscences de musique traditionnelle vietnamienne et notamment celle de la cour impériale de Hué.
L'imagination poétique et le raffinement de Tôn-Thât Tiêt trouvent là des territoires rêvés pour s'exprimer, les instruments européens évoquant ici les sonorités des instruments traditionnels et se mêlant à un récit savoureux et imagé.
Tôn-Thât Tiêt
Originaire de l'ancienne cité impériale de Hué, Tôn-Thât Tiêt rejoint la France, en 1958, pour y achever sa formation musicale, en particulier ses capacités compositionnelles au Conservatoire de Paris où il suit l'enseignement d'André Jolivet. Il y assimile l'écriture sérielle et à partir de 1966, s'engage vers d'autres voies. C'est que l'apprentissage en France s'avère décisif pour l'acquisition d'un langage propre, en affinité avec l'identité asiatique et spécifiquement vietnamienne du créateur. Aux conseils jamais directifs de Jolivet, se joignent aussi les recommandations de Jean Rivier, également professeur au Conservatoire qui conduit Tôn-Thât Tiêt à créer son propre langage musical, expression de sa spiritualité personnelle. Si le vocabulaire reste occidental, les sujets et l'esprit des partitions appartiennent à la culture vietnamienne. Pour le cinéma, Tôn-Thât Tiêt a écrit la musique des trois films du réalisateur vietnamien Trân Anh Hung: L'Odeur de la papaye verte (1993), Cyclo (1995), A la verticale de l'été (1999). Le musicien a aussi réalisé la musique de deux ballets de Régine Chopinot: Parole de feu et La Danse du temps. Parmi ses oeuvres les plus fortes, citons Jeu des cinq éléments (métal-bois-eau-terre-feu, 1982-1990), Prajna Paramita (dogme Bouddhiste, 1988), le cycle Chu Ky (1976-1986), Kiêm Ai (Amour universel), pour choeur et orchestre, le conte en français L'Arbalète Magique (opéra de chambre, composé en 2006 sur un livret de Tâm Qùy, édité chez Actes-Sud, en septembre 2007) qui évoque l'essor et la résistance d'un royaume vietnamien dont la capitale était Cô Loa, contre l'Empereur de Chine Qin Shi Huangdi (221-206 avant J.-C.). Laissant une grande place à la déclamation du français, le compositeur élabore à l'orchestre, climats suggestifs et oniriques, porteurs d'une exceptionnelle intensité imaginative. La musique mêlée aux voix tisse un voile continûment évocatoire, dans lequel l'épopée se glisse et de déploie à mesure des chants narratifs, portés par les solistes ou le choeur. Il a fondé en 1993 l'association France-Vietnam pour la musique afin de favoriser l'essor musical au Vietnam.
Isabelle Thomas, récitante
Jacques Bonvallet, violon
Jean-François Piette, percussion
Jean Horreaux, guitare





