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Biographie de Cheikha Rimitti
Cheikha Rimitti Rilizania est née près de Sidi Bel Abbes en 1923, elle a connu tous les soubresauts de l'histoire contemporaine de son pays, l'Algérie. Sans sombrer dans le cynisme, on peut dire qu'il n'y a rien de tel pour chanter à merveille le raï, ce blues local dont elle devient une figure importante.
Dès sa prime jeunesse lorsque, orpheline, elle apprend son métier avec des musiciens ambulants. L'origine de son surnom remonte à l'époque coloniale. Un jour qu'elle chantait dans un bar européen, elle voulut remercier les clients qui lui faisaient bon accueil. Elle offrit donc des tournées de boissons en criant à la patronne : Rimitti, autrement dit « remettez-en une ».
Depuis les années quarante, elle se produit dans les fêtes populaires, à la radio et enregistre des disques. Dans les années soixante-dix, elle émigre en France. Le goût de son public a changé, elle est à présent l'une de ces vedettes des bars et clubs maghrébins de la capitale. Grâce au renouveau du raï qui surgit dans les années quatre-vingt, on redécouvre ses chants au contenu explicite (sexe, boisson...) - lesquels ne l'ont pas empêché d'aller faire son pèlerinage à La Mecque. Depuis lors, on peut l'écouter dans de nombreux festivals et des salles de concerts normales dans lesquelles elle installe une ambiance torride proche de la transe pour qui veut se laisser conquérir par ses rugueuses mélopées. Son punch est si grisant que des artistes non raï tel que le grand guitariste Robert Fripp (King Crimson) se sont laissés emporter par sa voix (sur « Sidi Mansour »).
La mamie du raï, Cheikha Rimitti est morte le 15 Mai 2006 d'une crise cardiaque à Paris. Elle avait 83 ans. Insoumise et libre, l'auteur, à la vie rock'n roll, de Cherak Gataâ et Naouri Y'El Ghaba laisse la musique algérienne orpheline.
Liste des albums de Cheikha Rimitti





