REVUE DE PRESSE / Bertrand Cantat de retour sur scène !

Devant le succès public rencontré lors de la sortie de son premier album, le tandem Detroit a ouvert peu à peu les dates d'une large tournée française qui a démarré le week-end dernier à Clermont-Ferrand. Tour d'horizon des articles de presse relatant ce premier concert !


Pour son retour sur le devant de la scène musicale en novembre dernier après onze ans de silence, Bertrand Cantat a abandonné son nom de chanteur pour se réfugier sous celui de son nouveau groupe formé aux côtés du bassiste Pascal Humbert, baptisé Detroit. Devant le grand succès rencontré par l'album "Horizons" lors de sa sortie (160 000 exemplaires vendus), le groupe a établi peu à peu les escales d'une large tournée hexagonale qui a démarré ce week-end à la Coopérative de Mai de Clermont-Ferrand. 


Detroit en concert : voir toutes les dates et réserver 


Douze ans après le dernier concert de son groupe culte Noir Désir, Bertrand Cantat, cinquante ans, a renoué avec la scène : un enjeu crucial qui devait prioriser l'artistique devant le passé médiatique du chanteur, mais aussi convaincre les fans de la première heure de "Noir Dez" en proposant des titres et un univers assez différents. Un challenge réussi selon Le Monde qui note une ferveur intacte du public et une apparente extinction des polémiques. L'Express salue le "souffle nouveau que Cantat s'offre avec Detroit", tandis que ConcertandCo enfonce le clou et décrit le show comme "un très grand concert sans démesure, plein de sobriété et riche en émotion." Un moment qui se déroulera sans encombres, hors des polémiques et des controverses : "Les interprétations de Bertrand Cantat sont habitées, magistrales sans en faire trop (...) L'atmosphère vers la fin du concert se fait plus festive et plus légère dès les premiers riffs des incontournables Fin de siècle et Tostaky, toujours aussi efficaces." Le Figaro parle d'un "Rendez-vous avec le temps" alimenté par une "électricité" qui n'avait jamais autant saisi la Coopérative de Mai. Le quotidien Le Monde note la rondeur du jeu de basse de Pascal Humbert et la sombre délicatesse du folk-blues de l'ensemble, tandis que l'Express apprécie la voix du chanteur "restée intacte à cinquante ans".


Le public, lui, est décrit par le Monde comme "essentiellement entre 30 et 50 ans, avec quelques uns trop jeunes pour avoir déjà vu Noir Dez sur scène" : la foule est en tout cas "nostalgique", "en communion", "attentive" selon Le Figaro. En un mot : convaincue ?


Sur scène, le public a pu reconnaitre aux côtés de Bertand Cantat (Chant, Guitare, Harmonica) et Pascal Humbert (Basse, Contrebasse) : Nico Boyer (Guitare), Bruno Green alias "le Professeur" (Claviers, Guitare) et Guillaume Perron (Batterie). Parmi la set list, le groupe a donc choisi vingt titres parmi ceux de leur album "Horizons" mais aussi quelques uns issus du répertoire de Noir Désir, comme "A ton étoile", "Tostaky" et "Le vent nous portera" qui bénéficient d'une réorchestration. Un choix salué par Le Monde qui estime que ces chansons "pourraient être prétexte à un racolage jouant sur la nostalgie. Cantat préfère les chanter sans lyrisme démesuré ni grandiloquence, privilégiant une justesse émotionnelle pouvant néanmoins être déchirante".