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Biographie de Daipivo
Début percussif pour ces potes cassidains qui s'entraînent aux percus dans les calanques. Au fil du temps, ceux-ci décident de monter un groupe qui s'appellera Daïpivo. Ce qui, pour l'anecdote, voudrait dire en polonais « donne-moi une bière ». 1989, les instruments changent pour former un trio basse / guitare / batterie fortement influencé par les rythmiques jamaïcaines et afros. Le groupe se stabilise, au fil du temps, à huit musiciens et ose jouer un reggae très mélangé. Leur musique est très riche, un creuset de multiples influences. Ainsi le couple basse/batterie sonne reggae, la gratte plus rock'n'roll et les cuivres louchent vers le jazz ou la salsa. Paradoxalement pour un groupe formé à la base de percussionnistes, les percussions restent un instrument comme les autres, sans être mis plus en avant. Par contre, les textes se démarquent de la mythologie reggae classique, nettement plus engagés, corrosifs et autobiographiques sans pour autant être moralisateurs. Du reggae plein d'imagination et ensoleillé, teinté d'un chaud accent du Sud ! Fier de son appartenance à l'auto-production alternative, le combo de Cassis délivre ses galettes en temps et heure et à son rythme. Après deux albums de mise en bouche, les revoilà avec leur dernier-né (« Mistral de face », 2001), album généreux et hétéroclite résultant d'un savant mélange de lucidité et espoir, sérieux et dérision, reggae et rock.
Ce reggae engaste (comprendre engagé) est une vraie machine à danser. Fort de leurs trois albums et de plus de 500 dates, ce groupe sait ce que la scène veut dire. Pendant un an, par exemple, ceux-ci ont accompagné Jo Corbeau en public, mélangeant musique et arts du cirque. La meilleure comparaison pour décrire Daïpivo en concert serait de les comparer à une grosse vague qui déferle. Voila, vous êtes prévenus !