ARTSONIC
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Biographie de Artsonic
Si ce nom vous dit quelque chose, cela n'a rien d'étonnant. Il faut dire que les Artso (pour les intimes) ont déjà bien roulé leur bosse.
Créé à Paris en 92, sur l'initiative de Sylvain (l'actuel chanteur), les débuts du groupe ne dérogent pas à le règle. Formation à géométrie très variable, Artsonic verra passer plusieurs batteurs et un chanteur, avant de trouver la bonne formule. Passé les habituelles premières démos, le groupe passe aux choses sérieuses avec un premier album autoproduit en 96. Il sort sur Lolita Music, une structure qu'ils créent pour cette occasion. A cette époque, le groupe ne fait pas dans la dentelle, leur heavy métal rappelle Pantera, Sepultura ou Coroner. Vient l'époque des concerts et les Artso s'organisent une tournée de six mois où ils croiseront une pléthore de groupe, dont Machine Head.
Puis arrive le deuxième album en 98. Les cinq compères, bien déterminés à rester autonomes, décident de créer leur propre label, Wet Music. Bien leur en fasse, car en plus d'accéder à une liberté totale de production, Wet Music devient une sorte d'asile pour les groupes de métal français. Ainsi, Pleymo, Watcha, Unfold, Shovel et Claercut viendront, entre autres, grossir les rangs de l'écurie.
Ce deuxième album, intitulé « Fake », marque une nouvelle direction dans la musique du combo. Les styles musicaux s'élargissent, incluant les mélopées pop de Radiohead, les délires psychés de Pink Floyd ou encore le métal indus gothique de Type O Negative. S'en suit la tournée de promotion. Puis c'est l'inattendue traversée du désert pour Artsonic. Le batteur quitte le groupe, le label leur prend un temps fou, et la lassitude pointe le bout de son nez : rien ne va plus. Le split est envisagé, mais c'est sans compter sur l'arrivée, ô combien salvatrice, de Pierre, qui se propose de prendre les baguettes. Stéphane (guitare), Boris (basse) et Sylvain (guitare/chant) se laissent alors un mois d'essai. La magie s'opère, et c'est en moins de trois mois que le troisième album d'Artsonic naît. « Fashion Victim » bénéficie de toute l'expérience passée du combo, et on note un effort particulier sur les mélodies, en particulier le chant qui flirte quasiment avec la pop (on pense à Filter). Artsonic s'est trouvé, et séduit même une major, en la présence de Wea Music, qui signe illico le groupe. Un nouveau chapitre s'ouvre pour Artsonic.