SNOC

Le combo bordelais qui a mis plusieurs générations d'apprentis Jimmy Page à être pris au sérieux livre enfin le tant attendu album de l'immaturité. Entre rock gascon et figuration libre, les deux fortes têtes du groupe étant les plasticiens Jofo et Ré charles, poussés au cul par le "Cons" historique Richy à la batterie et Guillaume Ehret à la basse, ça suffira ! Fierté des racines et promesses des horizons, le Snoc nouveau ramasse tout sur son passage, y compris les slogans post-situ des gilets jaunes avec "Poésie Urbaine" (hommage à leur réalisateur artistique Stéphane Gillet ?) et une certaine rage chic contre la machine choc, "Rage against la machine". Certains tubes risquent de faire de nouvelles vagues, tel "Petit Surfer", on va pleurer Juppé après avoir moqué Chaban avec "Je suis sage", baiser grâce à une panne de Wifi sur "Quelle déception", se désinformer massivement grâce à "BFAime", rêver d'une maison avec piscine où rien ne marche sauf le frigo, dire Non non à Oui oui... Anciens Cons pire que les Nuls, les Snoc ne respectent rien, même pas eux-mêmes et préfèrent toujours les Who aux Inconnus. Leur humour baroque'n'roll produit au cordeau vaut bien tous les desseins du monde, et les bonnets C vaudront toujours mieux qu'un Boney M, BDM ! "All Mod Snoc", sur tous supports et toutes les grandes et très petites surfaces.