LES TALENTS LYRIQUES en concert

Mardi 17 Août 2021 à 21h00
Abbatiale De Lessay , Lessay (50)

Dans le cadre du festival LES HEURES MUSICALES DE L’ABBAYE DE LESSAY

 
« Beethoven – Symphonies 7 & 8 »

Les Talens Lyriques 40 musiciens

Christophe Rousset, direction

Programme: - Symphonie n°8 op.93 en fa majeur (1814) - Allegro vivace e con brio, Allegretto scherzando, Tempo di menuetto, Allegro vivace - Symphonie n°7 op.92 en la majeur (1813) - Poco sostenuto. Vivace, Allegretto, Presto, Allegro con brio (1h10)

Après avoir inauguré la 27e édition des Heures Musicales avec une voluptueuse interprétation des Quatre Saisons de Vivaldi, Les Talens Lyriques clôtureront cette 28e édition avec les Symphonies n°7 & 8 de Beethoven. Et comme l’an passé, il s’agira pour Christophe Rousset d’une première fois à la direction de ces œuvres incontournables. Ces deux symphonies ne sont pas le répertoire habituel des Talens Lyriques. La grandiloquence de Beethoven n’est pas tout à fait en accord avec l’intimisme du clavecin. Cependant, l’ensemble a déjà eu l’opportunité de pouvoir jouer la 3e symphonie, et Christophe Rousset de diriger la 4e et la 1ère avec d'autres orchestres. Il s’agit malgré tout d’un répertoire dans lequel il se sent à l’aise, car il a eu l’occasion de l’écouter dans sa jeunesse mais pas de le travailler en tant que musicien soliste. C’est donc de son pupitre de chef que Christophe Rousset a pu revenir à Beethoven par la direction, par l'intérieur, par la découverte de la matière elle-même, de la structure des choses, du développement, de la fibre orchestrale. C'est totalement fascinant et c'est une joie inimaginable pour un chef de jouer cette musique. C’est une façon de pouvoir s'exprimer qui est phénoménale du point de vue aussi bien de la gestuelle que du point de vue expressif ! Ce n’est pas un hasard si ces symphonies sont tellement jouées : c'est qu'il y a vraiment une charge incroyable qui est très précieuse. Christophe Rousset s’est donc posé la question : « pourquoi se priver de la chance de fréquenter ce répertoire ? ». En effet, dans la musique qu’il a pu aborder avec les Talens Lyriques, que ça soit la Médée de Cherubini, l’Uthal de Méhul ou Les Danaïdes de Salieri, il y a une charge beethovénienne qui est présente soit en germe, soit déjà germée et c'est un espèce de flux incroyablement énergétique, du point de vue instrumental assez athlétique et en tout cas très gratifiant à diriger pour un chef. www.lestalenslyriques.com