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Notre sélection concert : Quand les artistes électro soignent leur live !
25/10/2013

Notre sélection concert : Quand les artistes électro soignent leur live !

Il est loin le temps où les DJ se contentaient de leurs platines sagement installées au centre d'une scène qui semblait vide pour faire danser les foules ! Aujourd'hui, rare sont les artistes électro qui ne soignent pas au poil leur scénographie à grands renforts de projections vidéos (ou s'entourent même d'artistes "VJing", qui mixent les images en rythme), d'instruments de musique, de décors monumentaux...


L'un des pionniers du genre avec Amon Tobin, le dijonnais Vitalic, s'est emparé de l'idée dès 2009 pour mettre en scène le live qui accompagnait son album : sur scène, le DJ était entouré d'un "V" lumineux géant, parfaitement accordé aux rythmes balancés depuis les platines. Depuis, il n'a pas perdu cette bonne habitude très plebiscité par le public et continue de soigner ses concerts avec une mise en scène très recherchée. Même principe pour Etienne de Crecy qui sévit dans un cube, dont les facettes tournent et s'animent en fonction du morceau joué.


Autre tendance risquée mais savoureuse lorsqu'elle est réussie : certains artistes électro n'hésitent pas à convier sur scène des musiciens pour rejouer les titres en live et mêler numérique et orchestral. C'est par exemple ce qu'a fait Rone sur sa dernière tournée en invitant le violoncelliste Gaspar Claus à le rejoindre pour une représentation toute en rondeur, ou Jeff Mills, le DJ culte originaire de Chicago qui, pour "Where Light Ends" sa tournée actuelle, s'entoure de l'Orchestre Symphonique de Bretagne. Une combinaison inattendue qui fonctionne souvent très bien et que l'on peut apprécier comme une captivante relecture du morceau électronique initial.


Enfin, une autre tendance remarquée, celle de l'utilisation de la vidéo avec la sollicitation de mapping ou de "VJ", ces DJ de l'image qui ont su se rendre indispensable dans les cabines des plus grandes salles depuis quelques mois. C'est notamment le cas du lyonnais Gesaffelstein qui propose un live sombre et sobre, dans un décor de marbre, où l'importance des images projetées en arrière-plan prend toute son envergure, ou celui du combo allemand Modeselektor qui "joue" carrèment en live avec les visuels. Ceux-ci sont d'ailleurs préparés par le collectif Pfadfinderei (également à l'origine de créations pour Paul Kalkbrenner ou Agoria), souvent considéré comme troisième membre du groupe, les accompagnant en studio et en tournée.

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